Yvette Théraulaz

LA SUPPLICATION De Svetlana Alexiévitch

sept. 2001  LA SUPPLICATION De Svetlana Alexiévitch

Mise en Scène Denis Maillefer

Le 26 avril 1986, à 1 h 23, une série d’explosions détruisait le réacteur et le bâtiment de la quatrième tranche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine. Trois années durant, une romancière et journaliste biélorusse, Svetlana Alexiévitch, a recueilli les témoignages des survivants. Elle en a tiré un ouvrage, paru en 1996, « La Supplication », ou, en russe, « la Prière de Tchernobyl ».

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Lundi soir, 20 heures. Une épaisse fumée envahit cet ancien atelier, immense: plus de cent mètres de long et un plafond, avec verrière, qui semble accroché au ciel. Début du filage, ultime répétition qui précède la générale, un jour avant la première, qui a lieu ce soir. La tension est palpable. Les enjeux artistiques (et financiers, plus d'un demi million de francs de budget) sont à la mesure du lieu. Comment faire vivre ces personnages (ouvrier, épouse, cameraman, liquidateur, jeune fille, fonctionnaire ou vieille femme refusant de quitter la zone sinistrée) dans pareille halle? Comment y garder une part d'intimité? Comment donner densité et cohérence à ce patchwork de chants et de mots?
Par terre ou accrochés au plafond, une soixantaine d'écrans TV permettent à la fois de voir le visage des comédiens, filmés en temps réel, et des images déjà enregistrées, en rapport direct ou indirect avec les textes. D'emblée se dégage une atmosphère prenante.
La complexité du travail sonore et visuel n'entame en rien le souci de simplicité, de sobriété. Le lieu est suffisamment fort, comme la parole de ces témoins, pour ne pas en rajouter, ni dans le jeu ni dans la mise en scène. Les effets sont pourtant multiples, nécessitant d'ailleurs, lundi soir, deux ou trois pauses, pour les régler.
Tâche ardue pour les comédiens: trouver le juste équilibre entre l'incarnation et la seule mise en voix. On reste impressionné par le fait de les entendre aussi bien, chuchotant en solo ou porté par le chœur - 240 petits haut-parleurs sont disposés entre les sièges. Au bout du compte, en moins de deux heures, le temps d'un montage dramaturgique serré, ont pris corps et âme une multitude de vies sacrifiées, dont la souffrance, la colère ou l'amour n'ont eu de cesse d'amplifier. Des morceaux de vie, puisés à Tchernobyl, mais qu'on sait universels. Lundi soir, le temps a filé à toute vitesse, mais pas l'émotion.

Interprétation

Monica Budde
, Anne-Shlomit-Deonna
, Shin Iglesias, 
Yvette Théraulaz, 
Jean-Marie Daunas, 
Bernard Kordylas
, Jean-Marc Morel, 
Gilles Tschudi
, Roland Vouilloz

Avec le Choeur de la Supplication

Direction : Marc Bochud

Musique originale : Velma
Mise en scène : Denis Maillefer

Dramaturgie : Antoine Jaccoud

Scénographie : Massimo Furlan

Lumière : Dominique Dardant et Thomas Hempler

Son : Philippe de Rham

Vidéo : Steven Artels

Costumes : Isa Boucharlat

Maquillages : Leticia Rochaix

Coach mouvement : Leland Patton

Stagiaire assistante : Muriel Imbach
Direction technique : Daniel Demont

Régie :
Marc Tuleu
, Dominique Dardant, 
Julien Talpain
Administration et communication : Sarah Neumann

Assistante de production : Véronique Loeffel

Stagiaire administration : Xavière Hammer

Intendance : Claire-Do Frund
Théâtre de Vevey : 
Nicole Schneider
, François Saint-Cyr
, Vincent Olivieri
Traduction : Galia Ackerman et Pierre Lorrain

Conseillère musicale et langue russe : Inna Petcheniouk
Réalisation costumes : 
Nadia Cuenoud
Karine Dubois
Assistant son : Bernard Amaudruz

Camerawoman : Yaël Ruta

Cameraman : Olivier Kunz

Cablewoman : Muriel Imbach
Poursuites :
 Enrico Bertinotti, 
Gilles Cesure
, Virginie Favre
Auxiliaires techniques :
 Etienne Müller, 
Julien Neumann, 
Jean Monnin, 
Stéphane Weibel


Stagiaire lumière : Thierry Tschudi
Photographie de plateau : 
Mario Del Curto, 
Aline Paley

Le Choeur de La Supplication
Nicole Ayrton, Nicole Barras, Raymond Bataillard, Daniel Brand, Jacques Caspary, Romaine Chappuis, Patrick Charbon, Dominique Chassot, Marie-Paule Chastellain, Simone Chevalley, Michel Cochard, Jean-Rodolphe Dellsperger, Laurence Duport-Comte, Anne-Lise Galley, Marja Gamboni, Jacques Gamboni, Anne-Marie Giarre, Corinne Grosjean, Patricia Jaques, Véronique Jaunin, Muriel Kübler, Danielle Leyvraz, Marie-Caroline Maurer, Grégoire Mayor, Laurence Mermodufour, Charles-Henri Monod, Caroline Neligan, Marianne Pidoux, Mathé Schaeli, Ruth Schlaepfer, Pierrette Schouwey, Jacqueline Seidel, Christian Talon, Myriam Terrin, Claire Vallotton, Anne Vrachliotis, Françoise Wannaz-Rickli, Elisabeth Wirz, Johannes Wirz, Grégoire Yersin, Barbara Zimmermann



Avec le soutien de
Etat de Vaud, Loterie Romande, Pro Helvetia, Banque Cantonale Vaudoise, Pour-cent culturel Migros, Fondation Nestlé pour l’Art, Fondation Sophie und Karl Binding, Association du Choeur d’Orphée, Ville de Vevey, Hôtel des Trois Couronnes, CFF, L’Hebdo, TMS – Technique pour la musique et le spectacle


La Supplication

La supplication / Extrait


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PERDANTS MAGNIFIQUES

mai 2000  PERDANTS MAGNIFIQUES

Mise en scène Anne-Marie Delbart

A voir absolument à l'Arsenic: le dernier spectacle du Théâtre Musical. Une centaine de belles et bonnes minutes à savourer.
Il est des spectacles qui font du bien, et tel est le premier mérite des «Perdants magnifiques», collage de textes et de chansons enchaînés avec un rare bonheur par une espèce de chorale fellinienne oscillant entre humour et nostalgie, malice et gravité. Les thèmes du spectacle sont gravissimes, puisqu'il s'agit de rien de moins que de la vie et de la mort, du bonheur et de la maladie, du sens de notre présence sur terre et d'un tas d'autres interrogations fondamentales, mais tout cela est traité comme sur des' «pattes de colombe», sans une trace de pontifiance sentencieuse.

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A remarquer en premier lieu: que les membres du Théâtre Musical n'ont plus vingt ans, et que c'est donc dans leur chair qu'ils éprouvent tous le poids du monde et la fuite du temps. En outre, ils appartiennent à une génération dont les jeunes années furent baignées de chansons, et l'on en mesure une fois de plus la perte au fil de la représentation. Un premier bonheur nous est donné, précisément par «Le bonheur» de Gilles, qu'Yvette Théraulaz fait merveilleusement revivre au milieu de ses camarades murmurants.
Cela étant, plus encore qu'un récital, c'est comme une histoire que nous racontent «Les perdants magnifiques», dont la tonalité mêle la révolte et la générosité, le scepticisme et la joie de vivre, l'insolence et la nostalgie. Sur fond de guerre balkanique et de déprime tous azimuts, il n'y a aucun cynisme, mais un comique tout de même grinçant à l'exécution de «C'est magnifique», cher vieux hit des années dinosaures lancé par la boulotte Marie Perny, aussi à l'aise à l'accordéon qu'au chant ou à la comédie, et dansé par tout le monde à la manière Broadway-Deschamps.
Cohabitent en outre, dans ce spectacle au beau titre à la Carver, des bribes de rêves ou de contes (la petite fille de Dubillard qui croise la vieille dame sur le chemin de la vie), avec d'étonnants moments de poésie signés Carson McCullers, Strindberg ou Clarice Lispector), et des morceaux de littérature «existentielle» qui font voisiner Ramuz et Dubillard, Karl Valentin et Albert Cohen, un savoureux inventaire de maladies (la liste semble de fait un programme gastronomique!) et telle irrésistible invective au ciel où l'humour pince sans-rire (Le Clézio) va si bien à Heidi Kipfer. Dans la foulée, et c'est une autre originalité du spectacle, sont dits les faux pas, les hésitations, les couacs, les faiblesses du locataire moyen de la planète Terre (sur laquelle «des milliards d'individus sont morts... et n'en sont pas morts») ou l'incongruité de celle (magnifique Yvette Théraulaz) qui ouvre son cœur en toute sincérité alors que les autres n'en ont rien à «secouer».

Viva la musica
La représentation se donne dans une sorte de boîte magique, conçue par Gilles Lambert, et joue sur un minimum de déplacements, parfois à la cadence des figurines de boîtes à musique. Question musique, précisément, c'est un surcroît de bonheur que nous vaut l'apport très «pro» de trois facétieux magiciens (Arthur Besson, Lee Maddeford et Daniel Perrin) et les superbes prestations vocales des trois comédiennes, dont les limites occasionnelles sont largement compensées par l'ardeur et le naturel de l'interprétation. Bref, et sur l'air final du Gracias à la vida de Violetta Parra, l'on ne peut que dire merci aux initiateurs de ces belles variations sur la vie qui va.


Mise en scène
Anne-Marie Delbart

Musiques originales et arrangements
Arthur Besson, Lee Maddeford, Daniel Perrin

Avec
Heidi Kipfer, Marie Perny, Yvette Théraulaz

Musiciens
Philippe Ehinger, Lee Maddeford, Daniel Perrin

Décor
Giles Lambert

Lumière
Patrick Jaquérioz

Peinture
Jeff Quesné

Maquillage
Catherine Zingg

Coproduction
Théâtre Musical – Lausanne, Le Poche – Genève


PERDANTS MAGNIFIQUES


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EMILIE NE SERA PLUS JAMAIS CUEILLIE PAR L'ANEMONE de Michel Garneau

déc. 1999  EMILIE NE SERA PLUS JAMAIS CUEILLIE PAR L'ANEMONE de Michel Garneau

Reprise au théâtre Amstramgram et tournée au Québec

Dix ans après l'avoir créée à Genève, Philippe Morand reprend la pièce de Michel Garneau.
Le théâtre est un art d'infidélité. L'acteur épouse un personnage, l'étreint parfois, puis l'abandonne en gambadant, sans demander son reste. Philippe Morand, directeur du, Poche à Genève, brise cette fatalité: Onze ans après avoir guidé Yvette Théraulaz et Véronique Mermoud dans les sous-bois d'Emilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone, il a demandé aux deux mêmes comédiennes de reprendre leur dialogue. Pour un face-à-face doux, lumineux et chamailleur comme le sont les confidences fraternelles au petit matin.

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A première vue, elles n'ont pas changé. Dans sa robe solaire, Yvette Théraulaz est toujours Emilie, la poétesse qui a décidé de s'enraciner au milieu de sa forêt, pour vivre plus intensément. Dans sa robe saumon, Véronique Mermoud joue Uranie, la sœur musicienne, sur le point de quitter l'Amérique au bras de son amant. Mais si le théâtre peut donner le sentiment d'un présent permanent, le metteur en scène a voulu marquer le passage du temps. Au-delà du plateau carré, on voit donc une table et des volets posés à terre. Ce sont les vestiges de la première version. Et comme les souvenirs de la maison des morts.
Sauf qu'Emilie ne meurt pas vraiment. Elle se détache... intensément. La beauté du spectacle de Morand est de tracer à petites touches cette topographie de la solitude. Ainsi l'opposition quasi physique des comédiennes: à la robustesse presque figée de Véronique Mermoud répond la souplesse fiévreuse d'Yvette Théraulaz. Et la voilà qui s'enivre de mots singuliers, comme une vieille fille se pare de perles rares, pour rêver de valses folles. II y a aussi et surtout ce moment suspendu où, dans une échappée de lumière, Uranie habille Emilie. La poétesse est en blanc à présent, immaculée, comme une mariée bafouée devant l'autel, comme un ange ou une folle. Cette cérémonie des adieux ne s'oublie pas.

Texte Michel Garneau
 - Emilie Yvette Théraulaz
- Uranie Véronique Mermoud- 
Mise en scène Philippe Morand
- Décor et costumes Gilles Lambert
- Lumières Liliane Tondellier
 - Assistanat mise en scène Cléa Redalié - 
Construction du décor Atelier du Lignon
- Peinture du décor Jean-Pierre Arlaud
 - Réalisation des costumes Nathalie Matriciani
 - Coiffure et maquillage Johannita Mutter - 
Régie Jean-Christophe Despond - 
Technique Dominique Ithurriague - 
Collaboration littéraire François Marin
 - Administratrices Maryvonne Joris et Marie-Claude Jenny - 
Coproduction Théâtre Le Poche et Théâtre des Osses

Véronique Mermoud
Nous avions l'habitude de travailler avec les cycles d'orientation et les collèges. Quand Ulysse a été joué à Givisiez, nous avons ouvert une nouvelle porte: celle des écoles primaires. Nous avons vu des élèves qui débarquaient de tous les coins du canton et mettaient parfois pour la première fois les pieds dans un théâtre. Je me souviens de leur excitation à être traités comme des "grands", à s'asseoir sur les fauteuils rouges, à découvrir le rideau de scène. J'entends leurs rires, leurs cris et, quand la lumière s'allume sur le plateau, le silence qui s'installe, la magie qui les touche, leur spontanéité magnifique. Le théâtre en est illuminé.

Gisèle Sallin
C'est lié à une coproduction et à un échange. Des relations se créent avec deux théâtres de Genève, Le Poche et Am Stram Gram. Le Poche et les Osses coproduisent Emilie ne sera plus jamais cueillie par l'anémone. Ce spectacle, mis en scène par Philippe Morand, avait déjà été réalisé avec la même équipe artistique et tous souhaitaient refaire une version "en plus grand". Avant d'entamer une importante tournée, la pièce a été créée au théâtre Am Stram Gram. Pendant ce temps le théâtre Am Stram Gram occupait la scène du Poche avec un spectacle pour enfants, Ulysse d'Isabelle Daccord et de Julie Delwarde. Il était interprété par quatre jeunes de Arlequin poli par l'amour qui venaient de terminer leur formation. C'était leur premier emploi et c'était ma première mise en scène pour les enfants : le cadeau de mes 50 ans.

Début de production 18 janvier 2000 au Théâtre Am Stram Gram de Genève et en tournée à Québec, Longueil-Montréal, Sherbrooke puis au Théâtre des Osses et en tournée en 2001 la Chaux-de-Fonds, Avenches, Neuchâtel, Yverdon, Bienne
Nombre de représentations 61 (dont 16 scolaires)
Nombre d'entrées 8.651 (dont 1.948 en scolaires)
Taux d'occupation 76\\\\%
Fin de production 31 décembre 2000 au Théâtre des Osses à Givisiez


Emilie ne sera plus jamais cueillie pa l'anémone / Extrait


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juste la fin du monde de jean-luc lagarce

oct. 1999  juste la fin du monde de jean-luc lagarce

Mise en scène de Joël Jouanneau

Yvette Théraulaz joue la Mère au Théâtre de Vidy-Lausanne.
Avec : Marc Duret, Dominique Gubser, Antoine Mathieu, Pénélope Pierson, Jane Savigny, Nalini Selvadoray, Yvette Théraulaz, Christine Vouilloz
Photo de répétitions Les Solitaires Intempestifs

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SAVANNAH BAY De Marguerite Duras

mai 1998  SAVANNAH BAY De Marguerite Duras

Mise en scène Laurence Calame

Avec «Savannah Bay», le Théâtre Le Poche de Genève livre la reconstitution d'une vie à travers le morcellement du souvenir. Instants volés à la mort.
«Tu ne sais plus qui tu es, qui tu as été, tu sais que tu as joué, tu ne sais plus ce que tu as joué...» Enonciations, renonciations, tel est le schéma verbal auquel se conforment Madeleine, une vieille comédienne aux portes de la mort, et la jeune femme, sa probable petite-fille

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Un schéma qui, autour d'une pierre blanche, doit les amener à retrouver la trace de celle du milieu, l'amante magnifique. Savannah Bay, à l'affiche du Poche, regroupe les deux ingrédients fétiches de Duras: le doute et le désir. Le geste et la parole «Le jeu enlève au texte,il enlève de la présence au texte, de la profondeur, des muscles, du sang.»
Connue pour son goût de l'interprétation immobile où le comédien n'aurait «qu'à porter le texte hors du livre par la voix seule, sans les gesticulations», Marguerite Duras est une auteure théâtrale à haut risque. Choisir une autre option de mise en scène sans trahir la complexité de cette langue où cohabitent mille possibles relève du défi. Surtout lorsque, comme c'est le cas de Savannah Bay, la pièce a été écrite pour une comédienne en particulier, Madeleine Renaud, qui l'a donnée de façon magistrale.

Du haut de sa deuxième mise en scène, Laurence Calame assume très bien sa différence de point de vue. «Je pense que l'intelligence du jeu de l'acteur, par le geste qui est le contraire dela gesticulation, peut rendre compte du sens et de la richesse de la parole», explique-t-elle. Et en effet, du mouvement, il y en a dans cette version tripartite de Savannah Bay.
Jouant des didascalies (injonctions de jeu) quasi totalitaires de l'auteure, la metteure en scène déploie l'action en trois tableaux aux couleurs tranchées: l'hospice verdâtre auquel le public est tout d'abord initié par le récit authentique d'une infirmière romande en milieu sénile; la loge-boudoir vieux rose dont le miroir en miettes évoque le tumulte des souvenirs en lambeaux et, enfin, le bar colonial couleur sable où la nostalgie l'emporte sur le besoin de savoir, où déjà on parle à l’imparfait, des adieux dans la voix.
Mouvement également dans le jeu des comédiennes. Ariane Moret, surtout, qui compose une «Jeune femme» affairée et précise. Jusqu'au troisième tableau, cette petite-fille en quête de passé a des accents de commissaire. Manipulant enregistreur, gâteaux, fripes, aiguilles et barrettes, elle s'empresse autour de la comédienne décatie, échouée, interprétée tout en nuances par Yvette Théraulaz. Deux voix très contrastées qui finissent par n'en faire plus qu'une, réconciliée dans un même désir.


SAVANNAH BAY


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Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli

janv. 1998  Peepshow dans les Alpes de Markus Köbeli

Mise en scène Robert Bouvier

Yvette Théraulaz crée la Mère au Poche à Genève et du 25 février au 22 mars sous le chapiteau du Théâtre de Vidy à Lausanne puis tournée en France.
Photo Marcel Imsand

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j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de jean-luc lagarce

févr. 1997  j'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne de jean-luc lagarce

Yvette Théraulaz joue la Mère. Mise en scène de Joël Jouanneau, à la Passerelle du Théâtre de Vidy-Lausanne
puis du 8 avril au 7 mai au Poche à Genève

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J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne


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