Yvette Théraulaz
de Robert Sandoz
Evoquer joyeusement la fin des choses, la fin d’un temps, la passion qui fait avancer, le retard accumulé et pourquoi c’est beau et horrible de quitter la scène.
Après plus de vingt années prolifiques, le nouveau directeur du Théâtre du Passage, Robert Sandoz, a décidé de quitter la scène. Pour ce dernier tour de piste, il s’est entouré de celle qu’il admire le plus, la comédienne et chanteuse Yvette Théraulaz, mais aussi de celles et ceux avec lesquel·les il partage des liens fidèles: l’équipe talentueuse de L’outil de la ressemblance, le comédien Adrien Gygax et le chanteur lyrique Davide Autieri. Place sera également donnée à ceux qui refusent la fin des temps (Elon Musk, les climatosceptiques) et à ceux qui, à l’inverse, aiment trop la fin des choses, soit la majorité des grands poètes.
Jeu, musique et chant Davide Autieri Adrien Gygax Robert Sandoz Yvette Théraulaz
Mise en scène, écriture Robert Sandoz
Assistanat à la mise en scène Lucie Rausis
Direction technique, lumières Stéphane Gattoni
Scénographie, accessoires Nicole Grédy
Costumes Anne-Laure Futin
Construction Grégoire de Saint-Sauveur Valère Girardin
Régie son Eloi Boinay
Arrangements musicaux Olivier Gabus
Infographie Eloi Henriod
Support informatique Camilo de Martino
Photos Guillaume Perret
Tournage Guillaume Darbellay Guillaume Defer Quentin Juvet
Administration Laetitia Gauchat
Production de tournée Vérène Girod
Avec la participation de Lee Maddeford, Daniel Perrin, Mariana Nunes, Paule & Les Pelouse Brothers
Remerciements Théâtre de Carouge William Fournier François-Xavier Thien
Production L’outil de la ressemblance
Coproduction Théâtre du Jura L’outil de la ressemblance est bénéficiaire d’un contrat de confiance avec la Ville de Neuchâtel ainsi que d’un partenariat avec le Canton de Neuchâtel
Soutien Loterie Romande Canton de Neuchâtel CORODIS Pro Helvetia: Fondation suisse pour la culture Fondation culturelle de la BCN Fondation du Casino Neuchâtel Fonds Culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA) Migros Neuchâtel-Fribourg Fondation Ernst Göhner
La scénographie a bénéficié du réemploi d’éléments du spectacle Il faut vivre, créé en 2024 au Théâtre de Carouge, conçus par Claire Peverelli.
Théâtre de Vidy 5 octobre 2024
Rencontre avec Yvette Théraulaz après la projection du film « Plan Fixe »
un spectacle écrit et pensé pour la comédienne Yvette Théraulaz
Au Théâtre Vidy-Lausanne jusqu'au 10 octobre se joue un "L'interview 2", un spectacle écrit pour et avec Yvette Théraulaz par le metteur en scène et auteur Pascal Rambert. La comédienne romande y incarne une ex-danseuse qui se fait interroger par sa petite-fille. Avec Yvette Théraulaz et Clémentine Le Bas Mise en scène Pascal Rambert
Pascal Rambert est un auteur majeur de la scène française. Il ne raconte pas des histoires, mais écrit pour le corps des comédiens et des comédiennes qu'il choisit avec soin. Il a écrit entre autres pour Isabelle Huppert, Jacques Weber, Emanuelle Béart, Denis Podalydès, et bien d'autres. Aujourd'hui, c'est pour Yvette Théraulaz qu'il a décidé de prendre la plume pour composer sur mesure "L'interview 2".
"J'étais touchée qu'il m'écrive un texte. Je fais un travail depuis toujours sur le jeu, sur la présence, et ce texte-là, magnifiquement écrit, parle beaucoup de la vulnérabilité, de la perte. Du moment où la vie bascule, où l'on perd pied. Et cela a résonné en moi", explique la comédienne romande.
Raconter la fragilité
Grande figure culturelle de Suisse romande depuis cinq décennies et féministe engagée, Yvette Théraulaz a été récompensée de nombreux prix dont l'Anneau Hans Reinhart en 2013, plus haute distinction théâtrale nationale attribuée à un artiste suisse, le prix Leenaards en 2018 ou plus récemment, le Prix Jacques Douai 2024.
Dans ce spectacle, l'artiste lausannoise joue une ancienne danseuse qui se fait interviewer par sa petite-fille, interprétée par Clémentine Le Bas, pour une série de portraits de personnes autour d'événements marquants de leur vie. Une interview prétexte et une rencontre qui devient un échange où se mêlent transmission, héritage, vie de mère, de femme, de fille. Un dialogue qui révèle blessures et secrets.
"On raconte la fragilité, on raconte la vulnérabilité, la perte. (...) Cela nous est tous arrivé dans la vie, des moments de grande fragilité. Que fait-on avec cela? Sur scène on peut le transformer en joie, en lumière, en humanité. C'est cela que je recherche sur une scène", explique la comédienne.
Propos recueillis par Julie Evard
de Jean-Luc Lagarce Mise en scène Elidan Arzoni
Le chœur brisé des femmes Cinq femmes. Trois sœurs, la mère et «la plus Vieille». Qui attendent. Le retour du frère, du fils. Lui, au moins, est parti, même si c’est le père qui l’a chassé. Ici, nul horizon. L’attente des cinq femmes donne lieu à toutes les hypothèses, tous les possibles, sur ce qui a précédé et ce qui suivra le retour. D’anciennes douleurs ressurgissent, des violences, des souvenirs, tandis qu’autour le monde semble en suspension. Dans cette pièce qui fut qualifiée de «quintette pour voix de femme», Jean-Luc Lagarce décline une fois encore les thèmes qui lui sont chers : la famille, la mélancolie, les difficultés à communiquer. Avec l’acuité qui le caractérise, le metteur en scène Elidan Arzoni en expose clairement les enjeux. L’un des grands textes de l’auteur de «Juste la fin du monde» servi par une brillante distribution multigénérationnelle.
Mise en scène Elidan Arzoni Jeu Délia Antonio, Anna Budde, Sophie Lukasik, Nastassja Tanner, Yvette Théraulaz Scénographie Scénographie Benoît Delaunay Costumes Hervé Broillet Maquillage et création coiffures Emmanuelle Olivet Pellegrin Co-création coiffures Nadège Débourbe Lumières Danielle Milovic Régie lumière Loane Ruga Régie plateau Janju Bonzon Œil extérieur et diffusion Jean-Michel Potiron Construction Adrian Fernandez Garcia Reprises tulle Maryse Kalonji Habillage Samantha Landragin Administration Eva Kiraly
de Stephen Schwartz
Création française chez Barnabé à Servion Mise en scène Frédéric Brodard
le Café-Théâtre Barnabé vous propose un spectacle multicolore renversant, dans une mise en scène originale. Présenté pour la première fois en français, primé à Broadway à de multiples reprises (9 Tony Awards), Pippin vous plonge dans un carnaval fou où le subtil et le grandiose s’unissent pour un feu d’artifice musical!
LIT ALICE RIVAZ
Une heure avec... Yvette Théraulaz, la grande comédienne lit des textes Alice Rivaz, un spectacle à découvrir du 17 au 26 novembre 2023 au Théâtre de Carouge En 1947, deux ans avant Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, avant les romans féministes de la seconde moitié du XXe siècle, paraissait La Paix des ruches, roman de l'écrivaine vaudoise Alice Rivaz qui exposait déjà toutes les questions féministes, éclairées d'un humour décapant.
Accompagnée dans la préparation par Jean Liermier, la grande comédienne convie le public à une heure de bonheur littéraire pour cette 1ère édition d’Une heure avec... Pour Une heure avec..., une personnalité choisit un texte qui lui tient à cœur, et nous en fait la lecture dans l’intimité d’un petit salon, d’une bibliothèque ou d’un recoin du Théâtre. De quoi susciter l'envie d'en citer de larges extraits pour Yvette Théraulaz qui porte depuis longtemps, haut et clair, la parole des femmes. "C’est un texte extrêmement bien écrit, qui met le doigt, sans militantisme ni morale, sur une situation encore très contemporaine. Il s’adresse autant aux femmes qu’aux hommes, toutes générations confondues", relève Caroline Couteau, directrice des éditions Zoé qui en propose une réédition préfacée par Mona Chollet. (Isabelle Falconnier/Matin Dimanche)
Une heure avec... Yvette Théraulaz lit Alice Rivaz
Spectacle musical
Avec Yvette Théraulaz, Frank Michaux, Lee Maddeford (piano et arrangements) et Christel Sautaux (accordéon) Mise en scène Sophie Pasquet Racine. Dramaturgie et textes de liaison Sophie Pasquet Racine et Yvette Théraulaz Regard extérieur David Deppierraz. Accessoires Denis Correvon. Lumière Jãnos Horvath. Costumes Tania D’Ambrogio
Nous chantons parce que le vacarme du monde n’est pas assez fort pour couvrir notre voix, et quoi que demain l’on fasse on pourra nous ôter la vie mais on éteindra pas notre chant. Louis AragonYvette Théraulaz a joué et chanté dans plus d’une centaine de spectacles, ici et ailleurs, et rien ne peut l’arrêter ! Son amour pour la scène, et en particulier pour la chanson, est inaltérable. Il y a quelques années, elle rencontre Frank Michaux dans Crimes et Châtiments de Dostoïevski. Celui-ci lui confie partager cette même passion, avec une adoration toute particulière pour les deux grands B. Il n’en faut pas plus à Yvette Théraulaz et au pianiste Lee Maddeford pour s’embarquer dans ce projet un peu fou (en effet, difficile de s’attaquer à ces deux monstres que sont Barbara et Brel !). C’est à Bruxelles et à Charleroi que Barbara commence à chanter, dans des cabarets. Elle a tout juste vingt ans. Dans son répertoire, il y a Edith Piaf, Juliette Gréco et Jacques Brel, qui lui aussi va de cabarets en cabarets. Les deux chanteurs s’y croisent, se rencontrent. De ces moments de galère partagés naîtra une amitié solide, faite de complicité et d’admiration. Ils se suivent, se conseillent, se soutiennent. Barbara, c’est une fille bien. Elle a un grain, mais un beau grain. On est un peu amoureux, comme ça, depuis longtemps. Jacques Brel
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