Yvette Théraulaz
Spectacle musical d'Yvette Théraulaz créé à la Comédie de Genève / Mise en scène François Gremaud
Yvette Théraulaz a 64 ans. Elle n'en fait pas tout un plat, parce qu'elle est plutôt comédienne que chef cuistot. Alors, elle le met en mots. Avec une crudité sincère et touchante, une façon de poser son cœur sur la table avec élégance et un humour féroce. Oui, elle le pose là son cœur, s'amuse à le regarder tel qu'il est et s'émerveille de le voir battre encore si fort. Car la vie est courte et le désir infini.
Sa voix a gardé toute sa douceur, son inflexion malicieuse et a gagné quelques fragilités pour nous séduire. On sent la jeune fille intérieure poindre derrière la femme mûre et dégager un mélange singulier de sensations, entre tendresse et dérision, révolte et nostalgie. Elle revisite Madame rêve de Bashung ou Harley-Davidson de Gainsbourg et quand elle demande encore quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule?, elle donne à ces standards une toute nouvelle saveur. Pénétrant le temps des dernières fois, elle se remémore les premières et son retour sur le passé donne comme un vertige. Qu'est-ce qu'une vie ? Parce qu'elle est toujours ivre de vivre, ivre d'aimer, ivre de célébrer le théâtre et la vie, elle choisit de se confronter à un jeune metteur en scène pour l'emmener ailleurs, dans un univers épuré où être vraie. A regarder cette force, cette générosité et cette sincérité qu'elle nous offre, en étant incroyablement drôle et attachante… on espère devenir vieille comme elle ! Mélanie Gollain
UNE FEMME PUISSANTE… Ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui passons dans le temps, rappellent les astrophysiciens. Parmi les artisans du temps qui le sculptent, lui donne son ampleur ou ses fulgurances: les comédiens et comédiennes. Yvette Théraulaz, c'est une vie entière consacrée à la scène. Sur scène, avec elle, le temps n'existe plus; il devient son corps, sa voix, chaque action qu'elle déploie dans l'espace de la représentation. Le temps d'une telle artiste n'est pas exactement celui du commun des mortels. Glaneuse exigeante, Yvette Théraulaz rassemble dans ce tour de chant les morceaux choisis du temps filé sur les planches. Espiègle et mélancolique, c'est avec l'élégance qui la caractérise, qu'elle fait, au détour d'un silence, l'aveu d'une vie qui n'a pas toujours su exister en dehors d'elles. Femme puissante, dans l'esprit d'une héroïne de Marie N'Diaye, elle chante les blessures et les failles pour mieux les apprivoiser. Et les transformer. Sans fausse pudeur. Avec Yvette Théraulaz, "la politesse du désespoir" est toujours à fleur de mots. Après la larme qu'on dissimule, le rire pour triompher de tout. Le vertige qu'elle nous invite à partager est celui d'une vérité sans fard, devenue exotique dans un monde d'apparences outrancières. Dans ce spectacle, si la mélancolie nous enveloppe d'un châle sensuel, c'est l'ardent désir de vie qui embrase nos cœurs. Anne Bisang
mise en scène FRANCOIS GREMAUD / interprétation YVETTE THERAULAZ / musiciens PETER BAUMANN / marimba et percussions ARTHUR BESSON / banjo et clarinette basse DENIS CROISONNIER / accordéon NELLY FLUCKIGER / dramaturgie STEFANIA PINNELLI YVETTE THERAULAZ / arrangements, direction musicale LEE MADDEFORD / scénographie DAVID DEPPIERRAZ / lumière JONAS BUHLER / sonorisation CHRISTOPHE SUCHET / costumes INGRID MOBERG / assistante à la mise en scène CATHERINE DELMAR / construction décor GILLES PERRIER, ALAIN CRUCHON, BALTHAZAR BOISSEAU, FADRI PINOSCH, VICTOR ROY / peinture décor PASCAL BURRI / production COMEDIE DE GENEVE
La tournée Du 8 au 15 décembre 2011 Théâtre Kléber-Meleau Le 20 janvier 2012 au Rabelais à Meythet (France) Le 21 janvier 2012 au Théâtre de l'Arbanel à Treyvaux Le 22 janvier 2012 au Delémont à Delémont Le 27 janvier 2012 au TPR à la Chaux-de-Fonds Le 29 janvier 2012 au CPO à Lausanne
COMME UN VERTIGE
Mise en scène Anne Bisang
L'action se passe aujourd'hui, dans la Serbie en transition. Chez moi, en bas dans un trou. Et autour. B.S. Yvette Théraulaz joue le rôle de la femme à chiens à la Comédie de Genève puis tournée en Suisse, France, Belgique et Serbie
C’est donc une pièce à propos de chiens et d’enfants, de rôles inversés et de situations renversantes. À propos d’un homme politique puissant, effrayé par la boulimie de son fils de huit ans. À propos d’une jeune femme, sa maîtresse, qui accouche d’un mystère mais pas d’enfant. D’un vagabond qui appelle son chien « maman ». D’un flic qui n’aurait jamais quitté sa chambre d’enfant. À propos d’errances et de retrouvailles. À propos d’un monde en transition, sens dessus-dessous qui ne demande qu’à renaître. Une comédie des commencements, une échappée belle, une fresque carnavalesque qui nous entraîne sur les rivages de l’amour originel et de la métaphysique. Un poème ample comme une tragédie grecque. Décoiffant comme une fantaisie burlesque.
Avec : Fabrice Adde / Céline Bolomey / Gabriel Bonnefoy / Nicole Colchat / Armen Godel / Yvette Théraulaz / Jean-Benoît Ugeux / Lise Wittamer scénographie Anna Popek assistante à la mise en scène Stéphanie Leclercq dramaturgie Stéphanie Janin création lumière Laurent Junod costumes Solo-Mâtine création son Jean-Baptiste Bosshard vidéo Alexandre Baechler maquillages Arnaud Buchs régie générale Edwige Dallemagne
mise en scène Philippe Sireuil
Prête à tout pour assouvir sa soif d'amour. Au Théâtre de Carouge, Yvette Théraulaz incarne la veuve roublarde de La Forêt du Russe Ostrovski (1823-1886). Elle joue Gourmijskaïa, la cinquantaine et des ardeurs de jeune fille en fleur
Gourmijskaïa qui trompe son monde, sous ses airs de douairière provinciale. Elle ruse, elle manipule, elle est le théâtre à elle seule. Et voilà que dans un halo d'automne, elle tombe le masque, désarmée à en pleurer devant sa servante scoliosée (épatante Janine Godi-nas). «Ne t'arrive-t-il pas de ressentir quelque chose quand tu vois un jeune homme?» Et sa domestique de répondre en vieille peau impudique, indiquant du doigt son sexe: «Oui, comme un petit nuage.» Cette Forêt est ainsi, elle brûle, griffe, touche. Mais qu'est-ce que ce classique russe traité en farce et avec brio par le metteur en scène belge Philippe Sireuil? Une comédie sentimentale a priori. Sur une scène lambrissée et pentue, Yvette Théraulaz, impressionnante, machine sa romance. Elle palpite pour un jeune nigaud qu'elle a recueilli. Elle lui destine sa nièce, Axiou-cha, pauvrette qu'elle fait marcher à la baguette, pense-t-elle, manière de garder auprès d'elle le joli garçon. Parallèlement, elle vend sa foret en morceaux à un I marchand. Celui-ci se trouve avoir un fils, amoureux... d'Axioucha. Voilà pour l'intrigue. Mais La Forêt, c'est plus que cela. C'est d'abord le tableau assassin, manière Gogol ou Flaubert, d'une société vaniteuse et sotte. Ce sillon, Philippe Sireuil le creuse avec bonheur. Faux-culs et ventres de foire rembourrent une humanité qui se voûte et se tord, comique à force d'être vilaine. La Forêt, c'est surtout une merveille d'hymne au théâtre. Deux acteurs débarquent chez la Gourmijskaïa. Le premier s'appelle L'Infortuné (Philippe Jeu-sette, quel coffre ! ), le second Le Veinard (Fabrice Schillaci). Us n'ont pas un kopeck, mais mille tirades dans la mémoire. L'infortuné, qui est aussi le neveu de la veuve, se fait passer pour un officier. Démasqué, il crache son mépris à la face de sa tante et de son entourage qui s'offusquent. C'est ravageur. Lui s'amuse: sa philippique est extraite des Brigands de Schiller. Tout se joue ainsi sur la pente d'un monde perdu. Seuls les saltimbanques échapperaient à la débâcle, souffle Ostrovski. L'art comme salut. Douze comédiens impeccables incarnent cet idéal. Alexandre Demidoff
Mise en scène Philippe Sireuil de la pièce d'Alexandre Ostrovski (1871) Interprétation Christelle Alexandre (Térionka) François Beukelaers (Karp) Olindo Bolzan (Milonov) Janine Godinas (Oulita) Philippe Jeusette (Infortunatov) Michel Jurowicz (Boulanov) Jean-Philippe Lejeune (Vosmibratov) Bernard Marbaix (Bodaev) Grégory Praet (Piotr) Fabrice Schillaci (Fortunatov) Yvette Théraulaz (Gourmyskaia) Edith Van Malder (Axioucha) Scénographie Vincent Lemaire, Philippe Sireuil Costumes Catherine Somers Lumières Philippe Sireuil Création des maquillages Catherine Friedland Musique David Quertigniez Assistanat à la mise en scène Christelle Alexandre Perruques Catherine Friedland Production Théâtre National de Belgique (Bruxelles)
(publié dans Le Temps le oct. 2013)
« Ce dimanche, Yvette Théraulaz reçoit l’Anneau Hans Reinhart, la plus haute distinction théâtrale suisse. »
Dramaturgie Yvette Théraulaz et Stefania Pinnelli / Mise en scène Jean-Paul Wenzel
Une voix pour toutes. Captivante, émouvante, drôle, jubilatoire, subjuguante. Yvette Théraulaz traverses ses Histoires d'elles avec force et délicatesse, ouvrant une fenêtre sur la condition féminine que l'on n'a pas envie, malgré ses "impossibilités", de refermer. Soutenue par trois instrumentistes (Noémie Cotton, Anne Gillot et Sara Oswald), la comédienne se montre brillante.
Sur les planches de la salle Gérard-Carrat, dans une mise en scène sobre et élégante de Jean-Paul Wenzel. Yvette Théraulaz évoque sa mère et se raconte elle-même. Elle le fait à travers ses propres textes, narratifs, poétiques ou analytiques, sur la triste beauté desquels elle greffe, inspirée, de nombreuses chansons. Le spectacle est total. Entre rires et larmes, Yvette Théraulaz vit, plus qu'elle ne joue, le drame de la modernité, tissé de douleur, d'espoir et d'intelligence. Une réussite confondante qui laisse augurer une délicieuse cinquantième saison au Théâtre de Carouge. Emmanuel Pinget in Le Courrier 20 septembre 2007
Présentation du spectacle Deux histoires s'enlacent, la grande et la petite. Elles se mènent de front. Aujourd'hui, une femme se souvient de sa mère et raconte, à travers elle, l'histoire des femmes et de leur lente émancipation. Car à l'âge de 20 ans, elle s'est aperçue que sa mère, jusque-là son modèle, était encore une mineure en politique, sans droit de vote à quarante ans passés. À partir de cette cassure, de cette révolte, Yvette Théraulaz a vécu les luttes féministes dès les années 70. Ses batailles pour les droits des femmes ont souvent passé par les chansons qu'elle a données à ses publics, textes qu'elle a écrits, musiques qu'elle a composées et aussi divers titres qu'elle a repris par exemple d'Anne Sylvestre. Femmes Le point de vue d'Yvette Théraulaz s'est aussi exprimé dans sa trajectoire de comédienne, au Théâtre Populaire Romand, au Centre Dramatique de Lausanne et à travers le théâtre d'intervention politique. Dans ce nouveau spectacle en chansons, elle raconte des histoires toutes simples, de ses premières indignations, des instantanés repiqués de la vie quotidienne et des moments chaleureux de lutte, tirés de sa vie et rejoignant la grande Histoire de millions d'hommes et de femmes. Son approche tendre nous ouvre aussi à d'émouvantes perspectives.
Avec Yvette Théraulaz, chant / Noémie Cotton, accordéon / Anne Gillot, clarinette basse et flûte / Sara Oswald, violoncelle, contrebasse et ukulélé
Dramaturgie Yvette Théraulaz et Stefania Pinnelli / Mise en scène Jean-Paul Wenzel / Arrangements et direction musicale Lee Maddeford / Scénographie David Deppierraz / Costume Cissou Winling / Eclairages Eusebio Paduret / Textes et musiques Yvette Théraulaz, Anne Sylvestre, Viviane Forrester, Georges Brassens, Jean Ferrat, Michel Berger, Guy Marchand, Jean Tardieu, Chritine Gailly.
Suite à la création triomphale du spectacle "Histoires d'Elles" au Théâtre de Carouge en 2008, Yvette Théraulaz, accompagnée de Noemie Cotton, Sara Oswald et Megumi Tabuchi part en tournée :
Théâtre de Vidy, Lausanne du 28 octobre au 16 novembre 2008
Esprit Frappeur, Lutry 27, 28 février et 1er mars 2009
Comédie, Genève 7 mars 2009
Centre Culturel Régional, Delémont 8 mars 2009
Amphithéâtre Pt-Claix, France 10 mars 2009
Train Théâtre Ptes Valence, France 11 mars 2009
Rabelais Meythet, France 12 mars 2009
Halles de Sierre 14 mars 2009
Théâtre Benno Besson, Yverdon 17 mars 2009
Théâtre du Passage, Neuchâtel du 19 au 22 mars 2009
Alambic, Martigny 26 et 27 mars 2009
La Gare aux Sorcières, Moléson 28 mars 2009
Histoires d'Elles
Mise en scène Anne Bisang
Anne Bisang l'avait annoncé: dans Les Corbeaux, "l'exagération agit comme un fabuleux moteur comique" et le résultat tiendrait plus de la satire que du drame réaliste. En effet, à la Comédie de Genève, c'est sur le mode expressif du cinéma muet que Madame Vigneron, YvetteThéraulaz, et ses trois filles se font déplumer. Le tout dans un décor de tapisseries, toiles et praticables en mouvement, qui scandent le plateau comme autant de rideaux baissés à la face de ces femmes spoliées.
Trop maniéré? Oui et non. Le recours chronique aux clins d'oeil empêche bien sûr de compatir au destin des héroïnes d'Henry Becque. De pleurer pour ces femmes qui représentent, à travers les époques, tous les grugés de la société. Du coup, par manque de profondeur, on s'ennuie un peu. Mais le parti pris ironique permet aussi d'alléger ce texte de 1876. Datée dans ses trémolos et ses développements longuets, la pièce n'aurait sans doute pas résisté à un traitement premier degré. Henry Becque est, dit-on, le précurseur des auteurs réalistes. Un des premiers à avoir renié les mélodrames dont les scénarios flattaient la bonne bourgeoisie pour des récits plus crus traquant les bas agissements de son temps. De fait, la triste histoire de la veuve Vigneron et de ses trois filles restitue sans détour la voracité des hommes d'affaires, profitant de l'inexpérience des femmes pour les dépouiller. Architecte, notaire, entrepreneur, pas un de ces hommes à chapeau ne sauve l'honneur. Et le défilé de cette cupidité dans le salon de la veuve éplorée tient du siège forcené. D'où l'idée du jeu expressionniste inspiré du cinéma muet, et de l'accompagnement au piano. Lee Maddeford, musicien ingénieux, suit à la perfection les états de stupeur des personnages. "Méfiez-vous de M. Teissier!" prévient la colossale Madame de Saint-Genis (Mireille Herbstmeyer, impériale). Le pianiste plaque un accord lugubre. "Méfiez-vous de votre notaire!" Deuxième salve discordante. "Occupez-vous de vos intérêts. Méfiez-vous de tout le monde!" Et le piano de trembler sous les doigts de son maître. Cette manière de jouer des codes séduit. D'autant qu'à la réception de ces conseils définitifs, Yvette Théraulaz ne perd pas en humanité ce qu'elle gagne en effet de manches. La comédienne varie à la perfection les variations de voix, de ton. Les "oh", les "ah", mine pâmée et bras en croix, avec toujours derrière un cœur qui bat. Même jeu pour les filles. En tête, Marie (Lolita Chammah, la Salomé de l'an dernier). Elle observe, singe, parodie et finit par copier, trait pour trait, les expressions des nantis. Sa cadette, Blanche (Prune Beuchat), a moins de réussite. Son parcours flirte avec la folie. La troisième, Judith la butée, semble trop tenir en laisse son interprète (Lise Wittamer). Chez les prédateurs, on remarque d'abord la voix insensée de Teissier. Une crécelle, un tocsin. Et le comique décalé de ce comédien qu'on imagine sorti des Des-chiens; juste. Jean-Claude Bolle-Reddat a en effet travaillé avec Jérôme Deschamps et Mâcha Ma-keïeff, fins experts dans l'art de l'excès. François Florey en notaire gangster et Frank Semelet en artiste opportuniste trouvent la veine fourbe de leur personnage. Avec Charles Joris en bon père de famille, ils mettent de l'huile, du swing dans une forme volontairement corsetée. Enfin, outre les bouleversantes modulations d'Yvette Théraulaz, on admire le décor d'Anna Popek. Cet assemblage vertigineux de praticables qui roulent et de toiles qui tombent, sur lesquels s'affichent des tapisseries pas si sages. D'ordinaire, rien à craindre clé ces motifs cadencés, formes abstraites qui rassurent par leur régularité. Ici, dans les subtiles lumières de Jean-Philippe Roy, chaque nouveau panneau qui descend ou se dresse signifie plus d'opacité pour les victimes affolées. La forêt du conte avec les loups, voraces, comme prédateurs. De quoi se méfier. Marie-Pierre Genecand /Le Temps septembre 2008
du 30 septembre au 19 octobre 08 à la Comédie de Genève du 3 au 5 février 2009 au Théâtre National de Bretagne/Rennes
avec Yvette Théraulaz, Frank Semelet, Léa Pohlhammer et Fabien Ballif, Jean-Jacques Chep, Paulo Dos Santos, Jacqueline Ricciardi, Valerio Scamuffa, Pierre Spuhler, Anne-Marie Yerly, Matteo Zimmermann
Piano Lee Maddeford
Scénographie Anna Popek
Costumes Paola Mulone
Création lumière Jean-Philippe Roy
Musique originale Lee Maddefort
Maquillage et coiffures Arnaud Buchs
Collaboratrice artistique Stéphanie Leclercq
Dramaturges Stéphanie Janin & Arielle Meyer MacLeod
Régie générale Edwige Dallemagne
Assistante stagiaire Sophie Martin-Achard
Assistante costumes Laurence Fleury
Photo Hélène Tobler
Coproduction Comédie de Genève-Centre dramatique, Théâtre National de la Communauté française de Belgique Soutien à la tournée de Pro Helvetia, fondation Suisse pour la Culture
Mise en scène Andrea Novicov
Yvette Théraulaz incarne une star déchue au bord de la folie. L'actrice forme avec Frank Semelet un couple aussi narcissique que givré, obsédé par la grande illusion hollywoodienne.
Noces jouissives du cinéma et de la scène Futur directeur du Théâtre populaire romand, Andera Novicov aime les univers visuels puissants. Il le prouve à la Comédie de Genève en orchestrant un Tennessee Williams où la dérive se projette sur écran géant. Vertigineux.
En toile de fond, une Amérique en proie à ses démons, le racisme et un puritanisme obscène. (…) Marie-Pierre Genecand / Le Temps, 10 avril 2008.
avec Yvette Théraulaz, Frank Semelet, Léa Pohlhammer et Fabien Ballif, Jean-Jacques Chep, Paulo Dos Santos, Jacqueline Ricciardi, Valerio Scamuffa, Pierre Spuhler, Anne-Marie Yerly, Matteo Zimmermann
Traduction Laura Koffler et Philippe Adrien
Assistant au projet et dramaturgie Pedro Jimenez Morras
Assistante au projet Léa Pohlhammer
Scénographie Thibault Vancraenenbroeck
Peinture décors Valérie Margot
Création vidéo Bastien Genoux
Réalisation vidéo Le Flair
Lumière Laurent Junod
Son Jean-Baptiste Bosshard
Costumes Anna Van Brée
Assistant costumes Grégory Bourrilly
Maquillage et coiffures Julie Monot
Maquillage vidéo Nathalie Tanner
Production Comédie de Genève
DOUX OISEAUX DE JEUNESSE
Mise en scène Anne Bisang
Yvette Théraulaz joue à la Comédie de Genève puis au Théâtre des Célestins à Lyon du 15 au 18 mars 2006 puis en nournée. Photo Carole Parodi
copyright Yvette Théraulaz - conception et réalisation Fabrique d'images